La cuisine Guignolesque
La cuisine lyonnaise a deux visages: celui des Mères et des Chefs issu de la cuisine bourgeoise et celui des mâchons et des bouchons, issu de la cuisine guignolesque, c'est-à-dire populaire.
Parmi les grands plats lyonnais on trouve le saucisson brioché, le tablier de sapeur (fraise de boeuf panée), l'andouillette sauce moutarde, le gâteau de foie de volaille, les quenelles, la cervelle de canuts, sans oublier le gratin de cardons à la moelle et bien d'autres délicieusetés... Des ouvrages prestigieux ou de poche les mettent en lumière. Vous trouverez ici quelques unes de ces recettes...
Les métiers
Il s'agit comme de bien s'accorde des métiers de la soierie. Guignol n'était-il pas ouvrier taffetatier !
Les festivités
La vogue, la fête des lumières, le voeu des Echevins, les Pennons en sont les plus marquantes.
Les jeux des gones
Comment clore cette rubrique évoquant nos traditions qui sont un aperçu de la richesse de notre patrimoine, sans un clin d'oeil aux jeux des autrefois de nos gones bien démenets. Ce ne sont pas bien sûr, des jeux typiquement lyonnais car ils sont aussi pratiqués par les ceusses que sont pas de Lyon, mais vous les trouverez contés par nos premiers chroniqueurs des Almanachs.
Catégories
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la gastronomie, les recettes, les repas
Vous trouverez sous cette rubrique les recettes de bouchons lyonnais
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La tradition de la soierie lyonnaise
Le 23 novembe 1466, le roi Louis XI proclame sa volonté "d'introduire l'art et l'ouvrage, de faire des draps d'or et de soie en notre ville de Lyon...", mais la lenteur d'execution de ses ordres fit qu'il créa à Tours la première manufacture française de soierie.
C'est le 2 septembre 1536 par lettres patentes que François 1er accorde des privilèges aux ouvriers venant besogner et résider à Lyon et en 1540 la corporation des ouvriers "en draps d'or, d'argent et de soye" se constitue. Le roi ordonne que toutes les importations de soie et soieries passent par Lyon.
En 1660 la Fabrique lyonnaise compte 3019 maîtres ouvrier qui travaillent sur 10 000 métier à tisser "à la grande navette". Les metiers "à la petite navette" pour tisser les rubans sont également nombreux à Lyon et à Saint-Chamond. En 1745 Jacques de Vaucanson crée un métier à tisser qui supprime les tireurs de lacs. Philippe de la Salle devient le plus illustre dessinateur en soirie.
En 1804 Joseph Marie Jacquard met au point le métier qui porte son nom. C'est une véritable révolution de la technique du tissage.
L'invention en 1935 du nylon par la firme américaine Du Pont de Nemours va conduire au déclin de la canuserie. Cependant quelques maisons lyonnaises s'attachent encore de nos jours à maintenir la tradition d'autrefois et à tisser la soie et l'or pour la haute couture et les tissus d'ameublement de prestige tels que ceux employés pour restaurer le Petit Trianon ou le château de Versailles...
Quelques sites pour en savoir plus et aussi programmer votre visite:
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Lyon et la soie : les métiers d'autrefois illustrés sur le net. Ce site est très complet tant sur le plan historique que technique.
- Soierie vivante : association de sauvegarde du patrimoine de la soie à Lyon, Soierie Vivante accueille le public et fait fonctionner devant vous les métiers à tisser qui ont été sauvegardés. Elle assure la conservation des tehniques, des savoir-faire et des documents d'archive. Si vous voulez tout savoir sur le tissage et les métiers Jacquard, visiter leurs ateliers s'impose.
- La magnanerie de Saillans : située dans la vallée de la Drôme, au sud-est de Valence entre Crest et Die, au coeur d'une plantation de plus de 700 muriers, la Magnanerie de Saillans vous accueille du 1er mai au 30 septembre pour la visite de son élevage de vers à soie. En attendant de vous rencontrer, une petite vidéo "avé l'assent" présente la magnanerie .
- Le Musée des Tissus et des arts décoratifs de Lyon - Documents d'histoire, sources d'inspiration pour la création contemporaine, les collections sont orientées selon deux grands pôles : l'Orient et l'Occident. Tapisseries coptes, tissus de la Perse sassanide, byzantins et musulmans, tapis d'Asie mineure, retracent l'évolution des civilisations orientales. La genèse de l'Occident se fonde sur les productions de Sicile et des républiques italiennes, bientôt relayées par l'essor artistique français. Les productions lyonnaises occupent une place prépondérante avec les dessinateurs ornemanistes Pillement, Philippe de Lasalle ou Dugourc. Le XIXe siècle est illustré par les commandes impériales et royales, qui ont permis une reprise de l'activité textile lyonnaise. Le savoir-faire lyonnais est enfin confirmé jusqu'au XXe siècle avec des talents tels que Raoul Dufy et Sonia Delaunay. A voir pour l'histoire et le plaisir des yeux !
- Maison des tresses et lacets : si d'aventure vous vous bambanez dans le Pilat du côté de la Terrasse sur Dorlay pas loin de Saint-Chamond, prenez le temps d'un retour vers le passé au cours d'une petite visite originale à la Maison des tresses et lacets, accessoires complémentaires aux vêtements et tissus d'ameublement.
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A la fin du XVe siècle Lyon a produit le tiers des éditions françaises ; au cours des trente premières années du XVIe siècle, les imprimeurs-libraires produisirent environ 5000 éditions d'ouvrages. Le plus réputé d'entre eux est Sébastien Gryphe qui éditera en 1532 pour François Rabelais. La littérature et sa diffusion est un des points forts de notre patrimoine.
Pour illustrer cette introduction, il m'a semblé opportun de représenter la première de couverture d'un petit ouvrage qui retrace l'histoire des imprimeurs lyonnais ; c'est en quelque sorte, le symbole de cette rubrique qui souhaite présenter quelques ouvrages anciens ou actuels sur Lyon et Guignol mettant en valeur l'esprit lyonnais et retraçant le développement de notre ville.
Il serait présomptueux voir fastidieux de vouloir citer tous les ouvrages sur notre ville et nous nous limiterons à un échantillonage propre à susciter l'envie d'en savoir plus sur les personnalités, l'histoire actuelle ou passée de Lyon, son patrimoine et notre chère marionnette ; bref, sur tout ce qui représente un pan de notre mémoire collective.
A toutes les fenottes et les gones, je recommande de chiner auprès des bouquinistes du quai Saint-Vincent ou de la Croix-Rousse et chez les libraires proposant des ouvrages neufs ou d'occasion. On y découvre parfois quelques perles.
Chacun des ouvrages présentés mérite d'être dans la bibliothèque des bons gones qui partagent les valeurs affichées par la société des Amis de Lyon et de Guignol.
Dans la rubrique Parler lyonnais, vous pouvez aussi consulter la page relative aux dictionnaires : Cliquez ici