Le mâchon du centenaire

Grand mâchon-dansant du 1er décembre 2013

Pour clôre cette année riche en évènements le comité n'a pas ménagé son temps et sa peine en paufinant dès la veille et le matin du dimanche 1er décembre, la mise en oeuvre du mâchon du centenaire : mise en place des tables, décors,...

Ainsi, lorsque les premiers convives se présentent dans la salle de la ficelle, ils sont accueillis par l’orchestre « Cocktail Music », cinq gones biens chenus venus leur souhaiter la bienvenue sur des airs de guinguette. Avant de rejoindre leur table, ils areluquent avec intérêt et plaisir les décors disposés sur le pourtour de la salle, des toiles peintes, décors de castelets représentant pour certains des vues anciennes de Lyon fin XIXe comme : le pont du Change entre les collines de la Croix-Rousse et de Fourvière ou la Mairie du quatrième… En levant la tête, chacun sourit en reconnaissant, au-dessus de la banque, parmi les couples de têtes de bois Guignol et Gnafron, tout sourire, venus à l’esqueprès leur souhaiter une bien agriâble journée.

Le maître-queux Daniel Viret, nous a concocté avec son savoir-faire un menu que n’auraient pas renié les soixante convives du premier mâchon de 1913 et que les deux-cent nonante invités de 2013 savourent aujourd’hui. Pour faire glisser cette délicieuse chicaison, il va sans dire qu’un Mâcon blanc et un Brouilly furent appréciés,... avec modération bien sûr. N’oublions pas qu’au premier mâchon les soixante gones avaient liché cent quatre-vingts pots… Visualisez ici le menu

Au cours du repas, un impromptu de Guignol vint à propos faire travailler nos zygomatiques en faisant intervenir l’humour, la verve et le talent de nos trois marionnettistes, Daniel Strèble dans le rôle de Guignol, Gérard Truchet dans celui de Gnafron, et Daniel Poyet qui joua le candide parisien venu résider dans le quartier d'Ainay.

Des applaudissements nourris saluèrent cette belle prestation.

Entre deux morceaux de musique, notre président vint sur le tabagnon interpréter deux chansons de son répertoire : Le Rhône et la Saône et l’Emilienne  cette dernière, toujours ovationnée par une assistance conquise par avance.  

Puis, arrive la surprise. C’est le moment du dessert. L’ensemble du comité vient entourer la table où notre maitre-queux apporte le gâteau du centenaire. Une pièce magnifique que chacun dévore des yeux avant d’aller rejoindre sa place. Chaque convive s’apprête à déguster sa part lorsque Gérard Truchet informe les invités qu’ils pourront partir en emportant l’assiette offerte par le comité. 

La fin de soirée s’achève sur la piste de danse avant que les invités ne s’en retournent à leur cambuse.

L’assiette restera le souvenir d’une journée conviviale et enjouée qui ponctue cette année où notre centenaire a montré qu'elle était bien vigorette soutenue par la fidélité de ses adhérents et des membres du comité qui se projettent déjà sur l'organisation de la prochaîne saison.